Il n’existe pas plus de recette pour comprendre une œuvre d’art, qu’il n’en existe pour la créer, certes. L’objectif de cette série est pourtant d'offrir l’ « outillage » de base d’approche et de reconnaissance des œuvres en peinture et en sculpture (exemples de diverses époques excepté l’art contemporain).

En 1884, Rodin est sollicité par la ville française de Calais pour exécuter un monument à la mémoire de d'un épisode parmi les plus célèbres de la Guerre de Cent Ans. Traité de façon magistrale par Rodin, il est pourtant reçu de façon largement négative à l’époque.

Lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris, la virtuosité d’Alfons Mucha éblouit le monde et l’impose comme le maître de l’Art nouveau. Modèles de bijoux, sculpture, décor du pavillon de la Bosnie-Herzégovine, Mucha est partout. Il ne s’en contentera pourtant pas : soucieux d’œuvrer à des fins plus nobles, inspiré par ses réflexions philosophiques et son engagement maçonnique, il livrera une œuvre d’une qualité exceptionnelle, aujourd’hui largement ignorée du grand public, Le Pater.

Plus que tout autre, Gian Lorenzo Bernini (1598-1680) à contribué à imprimer le caractère baroque de Rome, en raison de ses talents multiples de sculpteur surdoué, d’architecte, de peintre, de décorateur et metteur en scène de talent (de son ciseau sortirent notamment les merveilleux Apollon et Daphné et la très expressive Extase de Sainte Thérèse) – qui l’ont en outre érigé rang des génies universels.

On associe communément – et avec raison – l’Art déco à la prédominance des lignes géométriques et à la schématisation des formes, mises à l’honneur par l’Exposition parisienne de 1925. Cette esthétique géométrique apparaît pourtant bien plus tôt, en pleine période Art nouveau, à Glasgow, à Vienne et en Allemagne : la frontière entre Art nouveau et Art déco est mystérieuse.

Une synthèse et une mise en perspective de l’extraordinaire matériel archéologique mis au jour avec la découverte de la tombe du Premier Empereur. Une occasion unique d’élargir le propos autour des soldats de terre cuite désormais mondialement connus.

Cette seule mention suffit à évoquer immédiatement en nous une multitude d’images élégantes accompagnés de graphismes efficaces et de typographies évocatrices. Une production qui a établi un langage moderne universel, où plusieurs tendances cohabitent et dans laquelle quelques grands maîtres se sont imposés.

Alors que s’épanouit le siècle des Lumières, l’Europe est submergée par la mode des «chinoiseries», le goût pour un Orient largement parodique et réinventé. Découvrez la variété infinie de ces objets de fantaisie qui ont largement contribué au baroque européen.