La réponse paraît à cette question paraît fort simple. Elle l’est pourtant moins, dès que l’on prend le temps d’y réfléchir : après-tout, les musées ne sont-ils pas remplis de milliers de chefs-d’œuvre? À travers des exemples choisis, cette présentation vous propose de comprendre les multiples facettes de cette notion fascinante.

Quiconque regarde un tableau de Vermeer est d’emblée convaincu de contempler la réalité hollandaise contemporaine du peintre, une réalité apparemment minutieusement restituée. Pourquoi alors, en émane-t-il une telle impression de mystère? Réponse à travers l’analyse de 3 tableaux La Dentelière, la Vue de Delft et L’Allégorie de la peinture (dite aussi L’Atelier).

Vincent van Gogh l'a lui-même affirmé: sa peinture n'est pas un don, mais le fruit d'un travail acharné de perfectionnement et d'exploration, motivé par une intime conviction: celle de trouver une voie nouvelle pour la peinture.

Le nom d’Alfons Mucha est indissociable du style Art nouveau : à une époque où l’art était partout, ses arabesques se déploient des poignées de portes aux chevelures féminines de ses affiches publicitaires. Séductrice, ensorcelante, hypnotique, la ligne sinueuse est aussi en parfaite adéquation avec les préoccupations symbolistes que Mucha partage avec beaucoup de ses contemporains.

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) n’est plus guère connu aujourd’hui du grand public que comme le pourfendeur des impressionnistes. De son vivant pourtant, Gérôme eut une renommé internationale sans équivalent au XIXe siècle, assurée par sa technique académique virtuose et sa capacité à concevoir des images efficaces, déclinées en produits dérivés.

Tableaux réalistes jusqu’au trompe l’œil, les vanités sont pourtant des œuvres chargées de symbolisme; elles constituent aussi un des sommets de l'art pictural décoratif occidental, encore largement méconnu.

Il n’existe pas plus de recette pour comprendre une œuvre d’art, qu’il n’en existe pour la créer, certes. L’objectif de cette série est pourtant d'offrir l’ « outillage » de base d’approche et de reconnaissance des œuvres en peinture et en sculpture (exemples de diverses époques excepté l’art contemporain).

Peu d’œuvres sont aussi universellement connues que celles réalisées par Michel-Ange à la voûte de la chapelle Sixtine. Connues certes, et pourtant souvent mal connues, c’est pourquoi cette présentation synthétique vous propose mises au point et explications claires sur le sujet

Une série pour dépasser les distinction tranchées et l'analyse traditionnelle, qui reconnaissent dans le caractère "réaliste" et "populaire" de cette peinture, la marque de fabrique du génie néérlandais. Une lecture plus juste de cette production révèle en fait la profonde dualité de la mentalité néerlandaise au XVIIe siècle.

Chef-d'oeuvre magistral d'un réalisme étonnant, Le Sacre de Napoléon et le couronnement de Joséphine est aussi un habile morceau de propagande, grâce aux petits "arrangements" pris par David avec la réalité.

Nombreuses sont les étiquettes accolées au nom de Gustave Courbet. Ces trois rencontres visent explorer la richesse de sa démarche artistique, et à distancer la réputation qui lui a été faite (« maître du réalisme », « narcissique extravagant », « émeutier du Salon »), de ce qui apparaît son vrai combat, la recherche de la vérité en peinture.

Retour sur le véritable engouement qu' a été en Europe le courant pictural suscité par l'orientalisme, dont l'un des aspects les plus surpenant est la part laissée à l'imaginaire, dont témoignent les innombrables odalisques, baigneuses orientales, et autres scènes de harem.

Les œuvres d’art nous parlent de façon évidente par leur sujet, par leur forme, mais aussi, de manière plus subtile et parfois inconsciente, par leur signification symbolique. Parce que l’interprétation des symboles est souvent complexe, cette présentation vous propose un décryptage… et quelques découvertes.

Le cheminement artistique de van Gogh a été profondément marqué par la découverte des estampes japonaises : la vision des artistes japonais n’a pas seulement influencé son art, elle a nourri sa créativité jusqu’à la fin de sa vie.

La production picturale occidentale est un univers parfois déroutant. Par cette synthèse couvrant de l’antiquité romaine à l’art moderne, et à travers 24 œuvres soigneusement choisies, sont abordées les notions essentielles et les grands concepts qui ont régi la peinture occidentale jusqu’à l’apparition de l’art contemporain (exclu).

La peinture de Caravage a pu être mal comprise et dénigrée, elle a pourtant rencontré des amateurs et a influé de façon fondamentale sur le cours de la peinture européenne. Deux rencontres pour comprendre cette révolution picturale, qui s’est paradoxalement retrouvée en parfaite adéquation avec la avec la spiritualité de l’âge baroque.

Paul Gauguin s’est toujours considéré comme un affranchi. Pourtant, nombre de ses œuvres témoignent au contraire de son attachement profond pour l'art de son époque comme pour celui d'autres cultures.

Dans le riche univers pictural hollandais, la peinture de Vermeer est unique par le mystère et la poésie qui en émanent. D'où provient ce sentiment incomparable? Comment peut-il s'expliquer?

Pour qui contemple des œuvres de peintres scandinaves pour la première fois, la sensation d’une lumière particulière est saisissante. Elle décrit les vastes paysages et les intérieur feutrés, les villageois et la faune locale, de façon sensible, songée et souvent symbolique. Une production singulièrement attachante.

L'art du 19e siècle s’essouffle et s'épuise; étonnamment, c’est de l’art japonais que viendra - pour l'essentiel - la régénérescence opérée par l'avant-garde impressionniste et post-impressionniste, ouvrant ainsi la voie l’art moderne.

Mucha (1860-1939), artiste d’origine tchèque, a dû sa célébrité internationales à ses affiches déployant des silhouettes féminines élégantes, aux chevelures stylisées en sinuosités infinies, devenues iconiques de l’Art Nouveau. Découvrez comment Mucha révolutionné cet art, en produisant des œuvres d’une séduction aussi irrésistible pour le collectionneur que pour le simple passant.

À la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), l'État français se voit léguer une soixantaine de toiles de ses amis du groupe impressionniste. Y a-til eu scandale voire affaire d'État? Analyse et docortiquage à la façon d'une énigme policière, pour dédramatiser et remettre les choses à leur place.

Une série qui vous propose pourtant de renouveler et aiguiser votre connaissance de la peinture impressionniste. Pour comprendre pourquoi ces tableaux si plaisants et ces jeunes artistes sans programme ni théories ont fait souffler un tel vent d’anarchie leur époque, une remise en contexte approfondie s’impose.

Période riche de recherches personnelles, où s'impose une nouveauté majeure: l’affirmation de la peinture comme transcription d’une idée avant que d’être une représentation de la réalité.